Sampion-Anton

Mes parents et grands-parents sont un peu mes coachs !

Ils s’appellent Leone, Gina, Juliano, Angelina, Louis, Dimitri, Vito, Valentino,  Anastacia et Alessandro. Certains sont encore des enfants, d’autres des adolescents et d’autres encore de jeunes adultes. Leur dénominateur commun ? Incarner le futur de la dynastie des Bouglione. Transmission, passion et vocation sont leurs maîtres mots. Encadrés par leurs oncles et tantes, parents, grands-parents et même arrière grands-parents, ils songent à leur avenir… jamais loin du Cirque d’Hiver !

Faisons plus ample connaissance avec Sampion-Anton, petit-fils de Thierry et Sandrine Bouglione qui évoque ce clan  protecteur et inspirant !

Peux-tu te présenter, Sampion-Anton ?

Je suis le fils de Sampion et de Natalia Bouglione. J’ai 14 ans et je passe cette année en classe de 3e dans un collège au cursus classique.

Tes copains sont impressionnés quand ils apprennent que tu es un Bouglione ?

Certains s’en fichent. D’autres sont curieux ; ils posent des questions, ont envie de voir le spectacle, alors je les invite ! Quand je leur dis que je suis garçon de piste depuis 2019, ils m’interrogent car ils ne savent pas en quoi ça consiste ! Je suis heureux de partager mon univers avec eux.

Tu es bon élève ?

Ça va… J’aime bien l’espagnol, la prof est sympa !

Si on te demande ce que tu veux faire plus tard, tu es davantage inspiré !

(large sourire) Rester dans le cirque ! Quand j’étais petit, mes grands-parents paternels, Sandrine et Thierry, avaient eu chaud car je voulais être dentiste ! Là, j’hésite entre travailler à la régie lumière pour mettre le spectacle en valeur ou entrer dans l’orchestre comme guitariste !

Tu ne te rêves pas sur la piste !

Non, pas pour l’instant !

Tu t’entraînes tout de même physiquement, comme presque tous tes cousins ?

Je joue pas mal au foot et je fais beaucoup de trampoline pour y développer des figures, c’est nécessaire pour les numéros de gymnastique et d’acrobatie… au cas où.

Tu dirais que tes parents et grands-parents t’encouragent ? T’influencent ?

Que ce soit du côté paternel ou maternel, ils m’apportent beaucoup de soutien dans ce que je choisis et me laissent libre. Mais ils sont exigeants, ils veillent à ce que j’approfondisse mes connaissances et que je le fasse sérieusement. En fait, ce sont un peu mes coachs ! Mes parents me posent parfois des questions du genre « ça t’intéresserait pas de présenter tel ou tel numéro ? ». Mais je reste sur ma première idée de régie lumière.

Et tu as essayé !

Bien sûr. Un jour, j’ai eu envie d’aller voir de plus près et j’ai sollicité Adrien, le régisseur lumière. J’ai commencé à ses côtés en septembre 2024 ; il m’a beaucoup encouragé et il trouvait que je me débrouillais bien à la console. Cela demande pas mal de logique et ça me correspond bien car je suis un garçon très logique. Pour continuer à m’exercer et progresser, j’ai même téléchargé un logiciel. Je passe presque tous les jours au Cirque d’Hiver pour me familiariser avec la console et toutes les possibilités qu’elle offre. Et dans l’entrepôt familial, à Vierzon, je m’entraîne à faire des lumières. Et après le bac, je songe à me spécialiser dans la technologie.

Alors, la guitare, c’est oublié ?

Non, j’ai commencé en 2019 puis j’ai arrêté et repris ! En fait, quand je suis à la console lumière avec Adrien, j’ai une vue imprenable sur l’orchestre. Le guitariste m’ayant vu venir m’ a dit en plaisantant : « Tant qu’on ne me vire pas, je reste ! ». Alors, j’ai compris que je n’allais pas le remplacer tout de suite (rires).

Quoi que tu décides, tes parents te font une infinie confiance !

Oui, je devais avoir 9 ou 10 ans quand ils m’ont confié le pilotage de la machinerie pour leur numéro en duo (ma mère s’envole en haut du chapiteau avec ses sangles aériennes). On appelle ça « faire le moteur ». En fait, à chaque endroit où ils se produisaient, ils devaient confier cette tâche à une nouvelle personne. Comme je les accompagnais partout et tout le temps, je connaissais le numéro par cœur ; j’ai eu le job grâce à mon sang-froid et à mon goût pour la mécanique !

Maintenant, on sait tout sur toi, Sampion-Anton !

Ou presque ! Vous ne savez pas que je vais présenter un numéro avec Juliano et Louis, mais chut…